C’est tout ce que je nous souhaite pour cette nouvelle année. Car nous traversons une période de tempêtes qui peut déboucher sur le pire comme sur le meilleur. Dans l’instabilité actuelle, à nous d’être les veilleurs de cap, les bâtisseurs d’avenir.
Le climat ambiant est imprégné d’une forme de pesanteur, celle de l’incertitude et de l’inquiétude. L’horizon qui s’était dégagé avec la création du Nouveau Front Populaire s’est assombri, en raison du déni démocratique d’Emmanuel Macron à l’égard du résultat des élections législatives… et de l’esprit de division qui rejaillit à gauche, pendant que les petits arrangements entre l’extrême centre et l’extrême droite maintiennent un régime à bout de souffle.
Accroché au pire de la Ve République, le pouvoir est incapable de modifier d’un pouce ses choix au service des plus riches et du capital, et au mépris des classes populaires et de la sauvegarde de la planète. Alors que cette nouvelle année commence par la mort de Jean-Marie Le Pen, nous avons plus que jamais à combattre sa relève, qui avance le vent international dans le dos.
La conscience des urgences et des dangers est celle qui nous permettra de soulever des montagnes. C’est elle qui doit nous guider.
Notre tâche est de construire un cadre unitaire au service d’un changement profond. En tenant nos deux bouts : rassemblement, des gauches et des écologistes, et radicalités, celles qui prennent le mal à la racine. Nous ne partons pas de rien, le programme du NFP est notamment notre base d’appui. Mais nous avons du pain sur la planche, encore sur le fond et toujours sur la stratégie pour devenir majoritaires. Oui, il y a encore du travail pour inventer le récit fédérateur de notre époque et la méthode démocratique qui nous assurera de faire cause commune durablement, y compris à la présidentielle.
Sur ce chemin, pour contribuer à la victoire et aux ruptures nécessaires, développer L’Après et réussir à fédérer notre mouvement avec d’autres, proches et amis, sont les étapes auxquelles nous devons travailler sans relâche en 2025.
Avec toute l’équipe d’animation de L’Après, je vous souhaite à chacune et chacun d’entre vous une année joyeuse, créative, enchantée. Et, pour reprendre les mots de Nelson Mandela, « que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs ».
Clémentine AUTAIN