ArcellorMittal : non aux suppressions d'emplois. L'État doit intervenir !

Publié par L’APRÈS le 25 avril 2025

L’APRÈS exprime sa solidarité avec les salarié·es d’ArcelorMittal des différents sites en France et en Europe. L’annonce brutale de la suppression de près de 600 emplois en France (au profit de délocalisations vers l’Inde notamment) est inacceptable !

ArcelorMittal, bénéficiaire d’aides publiques pour la décarbonation de ses sites, décide de ces suppressions d’emplois tout en suspendant ses projets d’investissement, notamment les 1,8 milliards d’€ prévus pour le site de Dunkerque. Rappelons qu’en 2023, Arcelor a par exemple reçu 298 millions d’aides publiques et que l’entreprise a versé 1,7 milliards d’€ dividendes en 2024.

Emmanuel Macron et son gouvernement parlent de souveraineté industrielle et de relocalisation. Qu’attendent-ils pour exiger d’ArcelorMittal le maintien des emplois ?

Pourquoi ne pas menacer ArcelorMittal et proposer une loi pour la prise de contrôle de l’entreprise par l’État à l’instar de ce qui vient de se faire an Grande-Bretagne ?

L’APRÈS se prononce pour :

  • l’arrêt immédiat du plan de suppressions d’emplois. Si Arcelor ne revient pas sur sa décision, la nationalisation de l’entreprise s’impose ;
  • la reprise des investissements pour la décarbonation des sites industriels ;
  • la mise en place d’un plan industriel national, garantissant l’avenir de la sidérurgie ;
  • une réforme des politiques commerciales européennes pour protéger l’industrie d’importations de produits effectués aux conditions sociales et écologiques dégradées

Nous ne pouvons rester passif·ves face à la poursuite du démantèlement de l’industrie dans notre pays. Pour défendre l’emploi, les savoir-faire et la transition écologique de l’industrie, une mobilisation est indispensable aux côtés des organisations syndicales.

Publié par L’APRÈS le 25 avril 2025