Casse des services publics : la jeunesse riposte

Publié par L’APRÈS le 05 mars 2025

Ce dimanche, les Jeunes de l’APRÈS ont lancé leur première campagne nationale pour dénoncer la casse des services publics opérée par un gouvernement soutenu par l’extrême droite. Face à l’austérité, nous refusons de rester spectateur·ices : il est temps de riposter.

Notre constat : la destruction des services publics n’est pas une conséquence accidentelle de la gestion néolibérale, mais une stratégie politique. L’objectif ? Affaiblir le bien commun et imposer la privatisation, ancrant l’individualisme comme seule alternative.

Les coupes budgétaires répétées depuis des années dans l’enseignement supérieur et la recherche, l’éducation, le logement ou encore l’écologie montrent que la jeunesse est l’une des premières cibles de cette casse organisée.

Elle fait peur au gouvernement, elle emmerde le Front National… Cette jeunesse n’a décidément rien pour leur plaire. En retour, ces derniers sabotent son avenir et accentuent sa précarisation. Derrière les coupes budgétaires, des mesures attaquent systématiquement la jeunesse dans sa pluralité, qu’elle soit étudiante ou travailleuse. En 2025, le gouvernement "offre" la réforme du RSA comme nouvelle punition.

Alors que nous avons grandi avec l’idée d’être la génération du changement, notamment sur les enjeux écologiques. Nous réalisons que nous sommes une génération sacrifiée. Nous ne l’acceptons pas. Il est temps d’agir.

Cette campagne ira à la rencontre de la jeunesse – associations, syndicats, étudiant·es et travailleur·euse·s – pour écouter, et partir de ses réalités. Par l’éducation populaire et la mobilisation, nous ferons de cette écoute un outil politique, afin de travailler collectivement à des propositions concrètes.

C’est dans cette perspective qu’une organisation de jeunesse est essentielle. En structurant un électorat encore indéterminé, souvent abstentionniste faute de se sentir concerné, elle crée un cadre d’engagement. Espace de formation, de discussion et de mobilisation, elle donne à la jeunesse les outils pour s’emparer des enjeux, apporter une réponse politique à ses préoccupations et influencer le débat public.

Nous l’avons crié en manifestation et nous le répéterons autant qu’il le faudra : « À ceux qui veulent précariser les jeunes, nous répondons : RÉSISTANCE. »

Ils cassent, on réparera.

Clémence MOREL et Hugo PAUL

Publié par L’APRÈS le 05 mars 2025