L’accord signé le 27 juillet entre l’Union européenne et les États-Unis entérine un droit de douane de 15 % sur la quasi-totalité des exportations européennes. Pour « éviter pire », l’UE s’engage aussi à :
- investir 600 milliards de dollars dans l’économie américaine d’ici 2029,
- acheter 750 milliards de dollars d’énergie fossile (gaz de schiste, pétrole, etc.) aux États-Unis sur la même période.
Au total, ces engagements représentent 1 350 milliards de dollars, soit près de 7 % du PIB annuel de l’Union européenne. Une concession colossale, équivalente à près d’un mois de richesse produite par l’UE. Un tel transfert massif de richesses évoque les tributs imposés par des empires à leurs vassaux, ou les traités inégaux coloniaux du XIXe siècle.
Mais l’Europe n’est pas une colonie des États-Unis ! Et quid de notre lutte contre le dérèglement climatique et donc la baisse nécessaire de notre utilisation des énergies carbonées ?
À quoi sert l’Union européenne si elle ne protège pas ses peuples ? Nous n’avons pas vocation à être les serpillières de l’extrême droite états-unienne.
L’APRÈS refuse cette logique de soumission. Nous avons les moyens de dire non à cette jungle économique. Nous avons le droit, et le devoir, de prendre des contre-mesures.
Nous pouvons et devons taxer Méta, Google, Tesla, Amazon, comme toute multinationale qui abuse de son pouvoir. Nous devons défendre nos normes sociales, environnementales et démocratiques.
Face à Trump : un refus de la soumission, une défense de notre souveraineté. Et un projet européen qui protège vraiment les citoyen·nes, les travailleuses et les travailleurs, et la planète