Cela fait deux mois que l’aide humanitaire est bloquée aux portes de Gaza pendant que les bombes pleuvent et la situation s’aggrave de jour en jour. Netanyahu, multipliant les crimes de guerre, organise ainsi la destruction de Gaza et des Gazaouis sommé·es de mourir ou de partir. Le monde est témoin de cette entreprise génocidaire malgré tous les obstacles opposés à la circulation de l’information.
Dans le même temps, le gouvernement israélien intensifie l'occupation et la violence coloniale en Cisjordanie, multiplie les atteintes à la démocratie dans son propre pays et travaille à l’embrasement de la région par ses agissements au Liban et en Syrie.
Face à cette course à l’abîme, il faut qu’une voix forte s’élève et s’impose enfin, en Israël et dans le reste du monde. La conférence des peuples pour la paix des 8 et 9 mai à Jérusalem, organisée par plus se 160 associations israéliennes et palestiniennes, juives et arabes est un signe encourageant.
Les bombardements et les opérations militaires doivent cesser, l’aide humanitaire doit être convoyée au plus vite, les derniers otages du Hamas être libéré·es ainsi que les prisonnier·Es palestinien·nes et les principes du droit international doivent s’appliquer.
La France doit reconnaître l’Etat de Palestine, faire cesser immédiatement toute livraisons de matériel militaire à Israël et faire usage de sanctions pour faire respecter le droit international et les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ).
Avec les organisations du mouvement de solidarité avec la Palestine, la société civile, les organisations syndicales, les partis du NFP, l’APRES réaffirme avec force sa solidarité à l’égard des Gazaouis face à la politique d’extermination menée par un régime d’extrême droite et l’urgence que l’ensemble de la communauté internationale prenne ses responsabilités face à l’horreur qu’elle continue à tolérer.
