La SNCF a transporté 130 millions de passagers en 2024, et a réalisé 1,56 milliards de bénéfices sur l’année, 6 milliards d’euros sur les 4 dernières années cumulées.
Par leur travail, les cheminotes et les cheminots ont permis ces bons résultats. Il est normal qu’ils exigent un meilleurs partage des gains réalisés. C’est une des toutes premières raisons des préavis de grève déposés par certaines organisations syndicales à partir du 5 mai.
Par ailleurs, dans une entreprise qui fonctionne 24h sur 24, 365 jours par an, la question des conditions de travail est essentielle. Par exemple, être prévenu·e suffisamment tôt de son emploi du temps, ne pas voir des modifications incessantes et tardives des horaires de travail, est une exigence légitime.
Pour toutes ces raisons, L’APRÈS tient à exprimer son soutien aux revendications cheminotes.
Le gouvernement aurait tort d’essayer d’opposer les usagers et les salariés de la SNCF. Il devrait plutôt exiger de la direction de la SNCF qu’elle négocie réellement.